[f° 30. Carré découpé dans un feuille dont le haut manque. Toute la page est barrée d'une grande croix. Les deux fragments sont de la même écriture.]
Pour Gwynplaine au moment où + + avait approché de son visage la fleur de lys rouge [corrige en correction cursive "rougie au"] et ayant les scintillements de la braise, l'enfant épouvanté [ajouté] s'était rejeté en arrière, de là un faux mouvement, et la fleur de lys, au lieu de s'imprimer sur le front s'était appliquée entre les deux yeux sur la racine du nez qu'elle avait brûlée. De là un nez camard et aplati surmonté d'une cicatrice étoilée où l'on pouvait vaguement reconnaître la fleur de lys. Après quoi, afin d'achever de le rendre méconnaissable, on avait fendu la bouche à l'enfant jusqu'aux oreilles.
[addition non implantée en marge du paragraphe:] Il était le seul à qui cet accident fût arrivé.
Le prodigieux [placé entre barres d'hésitation] rire de Gwynplaine se composait de ce nez camard et de cette bouche fendue.
[scénario abandonné de la défiguration du héros]
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. . . .
Le juge [variante: "Le baron [?] chief-justice"] le regardait avec une attention profonde:
— J'ai satisfait à Votre Honneur en me rendant à ses ordres, dit Gwynplaine. Maintenant, je demande à Votre Honneur la permission de me retirer. Il faut que je fasse ma besogne, et il va être tard. Vous avez vous-même autre chose à faire que de passer votre temps à avoir devant vous le pauvre saltimbanque Gwynplaine.
Le juge se leva:
— J'ai devant moi le vicomte Clancharlie, baron de Hunkerville, pair d'Angleterre. Mylord, que votre seigneurie daigne s'asseoir.
[scénario-ébauche de la fin de II, 4, 8, f° 379, antérieur à celui de 24 747, f° 61v et d'un tout autre ton.]