[f° 6. Sans doute découpé dans une feuille plus grande. Tous les textes sont barrés en oblique ou en verticale et sont signalés, à l'exception des deux derniers, par une croix en marge.]
Richesse
(Sous Jacques II) les 172 pairs d'alors avaient entr'eux, en bloc, un revenu de [nombre en chiffres rayé en correction cursive] douze cent soixante douze mille livres sterlings par an, qui était [corrige "est"] la onzième partie du revenu de l'Angleterre.
[Reproduit en 0, 1, 3, f° 14 (rédaction initiale) puis déplacé au f° 18]
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Il est indigne d'un pair d'aller dans les rues avec un manteau suivi de deux laquais. Il ne peut se montrer qu'avec un grand train de gentilshommes domestiques.
[Reproduit en 0, 1, 3, f° 13]
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Les fils aînés et puinés des vicomtes et barons sont les premiers écuyers du royaume.
[Reproduit en 0, 1, 3, f° 13]
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Ce qu'on appelle aujourd'hui le parlement fut avant la conquête appelé par les saxons Michel Gemet (la grande assemblée[)], après la conquête, par les normands, parliamentum.
Les lettres-closes du roi convoquant le parlement portent ad consentiendum, et non ad consilium impendendum, d'où il suit, dit Chamberlayne, que le parlement, et en particulier les Communes, n'ont pas même le droit de conseil, et on seulement le devoir de consentement. Dire oui est leur liberté.
[Employé en II, 2, 11, f° 277; VH gauchit beaucoup le texte de Chamberlayne (op. cit., t. I, p. 71)]