[f° 71. Au verso du même imprimé que le f° 68, daté 11 mai 1867. Ecrit sur deux colonnes tête-bêche. Suite d'un autre folio qui manque.]
[Colonne de gauche, à 180°]
et j'entends vous châtier, mylords, de votre insolence envers lord Fermain Clancharlie. Et sa cause est ma cause, et son offence est mon offence, et ce sera à mort, entendez-vous bien, à outrance, et sans rémission ni merci, et je vous provoque à toutes les armes et puisque vous êtes des manants tous et des gentilshommes, je vous offre toutes les formes de la mort et de combat, depuis l'épée comme les princes jusqu'à la boxe comme les goujats.
Gwynplaine fit un pas.
— Je vous remercie, dit-il. Ceci me regarde.
— Tiens vous êtes là, monsieur. En ce cas, je vous demande satisfaction.
— A moi?
— A vous! [colonne de droite] Vous avez parlé d'une femme qui après avoir aimé votre père a aimé le roi Charles II.
— C'est vrai.
— Vous avez insulté ma mère.
— Votre mère! en ce cas, nous sommes
— Frères —
Il le soufflète.
— Ce qui fait que nous pouvons nous battre. On ne se bat qu'entre égaux. Qui est plus mon [oublié et ajouté] égal que mon frère? Je suis à vos ordres. Je vous enverrai mes parrains. Nous nous couperons la gorge demain.
[Barré à la verticale; ébauchepour la fin de II, 8, 8, f° 549. Curieusement, les réponses des lords provoqués ne figurent pas ici; elles étaient ou seront prévues au f° 68. Voir aussi, pour le soufflet final, f° 69, 70, 75-122v, 76, 77, 78.]