[f° 269. 139/504. Au verso d'une enveloppe postale, déchirée (timbre extrait); cachet: 21 mai 1866 ou 1868]

 

Londres venait d'être brûlé. Trente-neuf ans à peine s'étaient écoulés depuis l'incendie. Le magnifique vieux Londres n'existait plus. Il y avait un Londres neuf. La vi[eille ville]d'Edouard V et de Henri VIII était remplacée par la ville de Charles II. [reprend 259]

 

Londres était déjà ce qu'il est aujourd'hui, une juxtaposition de deux mondes, le monde du faux [variantes: "du luxe" et "de l'opulence"] et le monde de la misère, Westminster et Southwark qu'on prononçait Soudric ["qu'on prononçait..." ajouté; employé en II, 3, 1, f° 285 puis 294], un Olympe à côté d'un Erèbe. Ces deux mondes se touchaient et s'ignoraient. Le peu qu'il savaient l'un de l'autre, c'est que l'un haïssait et que l'autre dédaignait. [développe 263]

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Londres est une Aréthuse. La richesse immense y cotoie l'immense misère, sans que misère et richesse se mêlent [variante: "sans s'y..."]. Le luxe coule à pleins bord à côté de l'indigence. [développe 267]