[f° 13417, f° 168-170. Signalés par R. Journet et G. Robert (Fragments tirés des manuscrits Océan (vers et prose), 1983, hors commerce, p. 26), ces feuillets, de la main d'un anglais non identifié, présentent et traduisent un article du Nottingham Mercury du 19 janvier 1791. Elle donne une description de la "peine forte et dure" (II, 4, 8, f° 374-375 ) trop proche de celle infligée à Hardquanonne pour que Hugo ne l'ait pas utilisée -à côté d'autres sources.]
Punition - « Peine Forte et Dure »
Il a été généralement supposé que M. Walter Culverley, qui fut cité à York pour meurtre et qui refusa de plaider, était une des dernières personnes qui a souffert de l'horrible punition, et que, quoique la loi resta, elle ne fut jamais mise en exécution.
Dans un vieux 4ts journal appelé "The Nottingham Mercury" de jeudi janvier 19ième 1721, la paragraphe suivante est donnée comme partie des nouvelles de Londres, par laquelle il paraîtrait qu'aussi tard que cette année-là, la loi fut practicalement [168v] mise en force.
« Hier les sessions ont commencé au vieux Bailey où plusieurs personnes ont été amenée à la barre pour le vol de grand chemin, et parmis eux les voleurs de grand chemin récemment pris à Westminster; deux desquels, +, Thomas Cross, alias Phillips, et Thomas Spigot, alias Spigot, refusant de plaider, la cour [oublié et ajouté] a procédé à passer la sentence suivante sur eux:
— Vous qui êtes prisonniers à la barre, serez renvoyés d'ici à la prison d'où vous êtes venus, et mis dans une pauvre maison sans lumière et là vous serez couché sur la terre nue sans aucune litière, paille, ou autre couverture et sans [169] aucun vêtement autour de vous sinon quelque chose pour couvrir les parties honteuse, et là vous serez couché sur votre dos, et votre tête sera couverte, et vos pieds nus, et un de vos bras sera attaché avec une corde à un côté de la maison, et l'autre bras de l'autre côté, et que vos jambes seront traité de la même manière; et que sur votre corps sera mis autant de fer et de pierres comme vous pourrez supporter et pas plus; et le premier jour après vous aurez trois morceaux de pain d'orge sans aucune boisson; et le deuxième jour vous boirez autant que vous pourrez, en trois fois, de l'eau qui est proche la porte de la prison, sinon l'eau courante, sans [169v] aucun pain, et ceci sera votre nourriture jusqu'à votre mort.»
Le premier en vue de la machine terrible, désira d'être emporté devant la maison des sessions, où il plaida non coupable; mais l'autre qui se comportait très insolemment à l'ordinaire qui était ordonné de le soigner, paraissait résolu de subir la torture. Quand conformément les cordes de coutume furent apportés pour l'attacher, il les rompa trois différentes fois comme du fil retors, et leur dit que s'ils apportaient des cables qu'il en ferait autant; néanmoins, ils trouvèrent moyen de l'attacher et l'enchainer à la terre. Ayant les membres [170] tendus, mais après avoir enduré la punition pour une heure et ayant de 300 à 400 de poids mis sur lui, à la fin il se soumit à plaider et fut remporté quand il plaida non coupable.»
La forme de ce jugement est la même qui est donnée par Cowel et Blount dans leurs ouvrages [Thomas Blount, A Law Dictionary, London, 1670, inspiré du The Interpreter de John Cowell (1607)] . La loi ne fut pas abolie sinon à une beaucoup plus récente date que celle sus-mentionnée.
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