Cette identité profonde du Second Empire avec la Restauration est une idée peu banale et peut-être particulière à Hugo. Il la met plus souvent en œuvre – par exemple dans Les Misérables – qu’il ne la développe explicitement. Elle va de pair avec la conception du progrès et lui permet de penser sur le même mode de la régression historique, d’une chute dans un « trou de l’histoire », des époques très différentes et des régimes apparemment antinomiques. Bénéfice supplémentaire : le régime de Louis-Napoléon Bonaparte est ainsi dépouillé de sa « modernité » postiche et radicalement dissocié de l’Empire, amalgamé, lui, aux autres phases du progrès marchant : la Révolution, 1830 et la monarchie de Juillet, la Deuxième République –et la Troisième qui, en 1852, est à venir mais, en 1877, toute proche.