Non sans résistance, ni sans hésitations de la part des soldats,
et surtout des officiers et commissaires qui interviennent successivement. Les putschistes
avaient cru suffisant pour paralyser l’Assemblée d’arrêter les principales
personnalités et de boucler le Palais-Bourbon ; aucune disposition n’était
prise pour empêcher les représentants de se réunir ailleurs, ni pour le cas où ils
le feraient et leur arrestation n’était pas prévue. L’ordre, signé Magnan, de
dispersion de la réunion et d’arrestation des récalcitrants arriva trop tard :
le décret de déchéance avait été déjà adopté –voir le compte rendu de la
séance.