Construite en 1850 face à l’actuelle gare de Lyon, et remplacée en 1898 par Fresnes, Mazas était une prison du dernier cri : plan « panoptique » à surveillance centrale –comme Fleury-Mérogis– et encellulement individuel. Elle accueillait les condamnés de droit commun mais aussi ceux des politiques pour lesquels on trouvait trop doux le régime des autres prisons. Beaucoup d’éléments de la description qui suit sont tirés du témoignage écrit de Martin Nadaud, classé dans le Cahier complémentaire.