Fondé en 1830 par Thiers, Carrel, Mignet, etc. le National est le grand journal républicain (modéré) de la Monarchie de Juillet ; ses rédacteurs animent la révolution de février 1848, le Gouvernement provisoire et la Constituante.

La Révolution, beaucoup plus modeste, a son premier numéro le 5 octobre 1851 et cesse de paraître le 2 décembre.

L’Avènement du peuple prend, le 18 septembre 1851 et jusqu’au coup d’Etat, la succession de L’Evénement lancé en août 1848 par le « clan » Hugo (ses fils, Meurice, Vacquerie…) avec l’appui d’Emile de Girardin, saisi le 9 septembre 1851, puis suspendu, pour un article de François-Victor Hugo qui réclamait le droit d’asile pour les proscrits étrangers. François-Victor comme auteur et Paul Meurice comme gérant sont condamnés à 9 mois de prison et, respectivement, à 2000 et 3000 F. d’amende. Auguste Vacquerie prend la gérance de L’Avènement du peuple, il est immédiatement condamné à 6 mois de prison. Ce qui n’empêcha pas le journal de paraître jusqu’au 1er décembre.