Ténot compte les seize représentants dans ce chiffre ; Mayer donne le même
mais pour les seuls « chefs de clubs, de société secrètes et de
barricades, anciens transportés ou condamnés politiques signalés à la sécurité
publique » ; il ajoute qu’il s’agissait aussi de « faire évacuer
les garnis, lieux de réunions clandestines ou avouées, associations
démocratiques ou autres, cafés et cabarets socialistes… ». Hugo, comme les
autres narrateurs contemporains du coup d’Etat, sous-estime l’importance de
cette rafle dont, cependant, Schœlcher et Cassagnac enregistrent une
quarantaine de noms.