Hugo réécrit Schœlcher : « Nous l’aperçûmes étendu à terre, boutonné jusqu’au col, le sac au dos, le shako attaché sur la tête par la mentonnière. Tout jeune, d’une figure régulière, ses yeux étaient fermés, et la pâleur mate de la mort, déjà répandue sur son visage, donnait un éclat saisissant à deux sillons vermeils qui lui partaient de la bouche et des narines. Si nous savions peindre, nous pourrions encore faire son portrait, montrer tout son sang répandu sur le sol, et donnant à sa tunique, près des bords de la blessure, les teintes moirées qu’il trace sur le drap qu’il imbibe. Ce beau jeune homme personnifiait bien pour nous la description antique du guerrier mort dans son armure. L’atmosphère, chargée des teintes blafardes d’un soleil d’hiver, blanchissait tout. »