On n’a pu identifier ce comité. Peut-être Hugo amalgame-t-il des démarches analogues à celle qu’il lui prête, et que Schœlcher signale, avec l’existence attestée d’un Comité central des corporations dont une affiche « fut répandue à profusion » (Mayer). Ce comité, animé par Jules Leroux, Desmoulins, Gustave Naquet (réfugié politique à Londres et qui venait d’arriver), Boquet et des délégués des corporations ouvrières, ne se plaçait nullement sous l’obédience des représentants républicains mais appelait à une fusion de ses membres avec eux pour former « le noyau de la nouvelle Assemblée nationale. »