Entre Hugo et Girardin, qui ne resta que deux mois en exil à Bruxelles et revint diriger La Presse, le désaccord fut complet : Hugo estimait que, sous la dictature de Louis Bonaparte, l’existence même d’un journal, surtout dirigé par un homme connu comme libéral et progressiste, ne pouvait que cautionner le régime en donnant l’illusion de la liberté. Ce fut le comble, en 1866, une fois l’ «empire libéral » proclamé, avec le rachat par Girardin du journal La Liberté.