Association soi-disant de bienfaisance, nommée de la date de l’élection
de Louis-Napoléon Bonaparte à la présidence et animée par Persigny.
« Société de bienfaisance, écrit Marx, en ce sens que tous ses membres,
tout comme Bonaparte, sentaient le besoin de se venir en aide à eux-mêmes aux
dépens de la nation laborieuse ». Elle « organisait le sous-prolétariat
parisien en société secrète », chargée de populariser l’image impériale du
président et ses ambitions. Ses braillards stipendiés n’y allaient pas de main
morte parfois pour faire crier dans les rues « Vive
l’Empereur ! » ou imposer silence aux contradicteurs.