Voir III, 7. Le transfert à Ham s’explique par la sécurité d’un fort militaire loin de Paris, supérieure à celle d’une prison civile voire d’une caserne parisienne exposées à un coup de main. Leur renom militaire et leur expérience politique, leur audience aussi, rendaient ces personnalités redoutables : si la résistance au coup d’Etat se développait, elles pouvaient retourner l’armée et/ou former un gouvernement provisoire ; il fallait les rendre inaccessibles. Le moment choisi pour leur transfert s’explique de la même manière.