Mayer note seulement, sans commentaire, que les gendarmes de cette compagnie étaient presque tous anciens gardes municipaux. En février 1848, la garde municipale avait résisté presque seule, et vaillamment, à l’insurrection. Elle fut immédiatement dissoute ; de là cette rancœur bien observée par Hugo. La gendarmerie et la garde républicaine qui lui est rattachée furent mises à contribution au 2 décembre beaucoup plus largement que ne l’a ensuite reconnu l’historiographie de ces corps prestigieux. Sur ce point, voir F. Cardoni, « La “garde de la République” et le coup d’Etat du 2 décembre », Revue d’Histoire du 19° siècle, n° 26-27, 2003.