Le texte exact de la proclamation signée Saint-Arnaud et affichée le 3
est : Tout individu pris construisant ou défendant une barricade, ou les
armes à la main SERA FUSILLE ». La substitution de « placardant une
affiche des ex-représentants ou la lisant » à « ou les armes à la main »
laisse pensif. Car n’y voir, de la part de Hugo, qu’une vaine surévaluation du
rôle des représentants et du sien propre serait réducteur ; s’y lit aussi
une perplexité, voire une angoisse, permanente chez lui, devant l’usage des
armes.