Schœlcher  : « Le chef de bataillon, instruit de ce qui se passait, courut à cette allée, et s’écria, en présence de la troupe : “Colonel Espinasse, que venez-vous faire ? — Prendre le commandement, et exécuter les ordres du Prince. — Vous me déshonorez, colonel.” et il arracha ses épaulettes, qu’il lui jeta aux pieds. Ce loyal officier (nous regrettons vivement de ne pas savoir son nom) fut écarté par les grenadiers ; le colonel passa outre… » Ténot reproduit ce récit et ajoute : « Nous regrettons de ne pas connaître son nom. Le docteur Véron dit dans ses Mémoires [publiés en 1856] que ce militaire donna, dès le lendemain, sa démission et renonça à son grade plutôt que d’adhérer à ce qui s’accomplissait. » Hugo répare ce manque à l’aide de Belouino (p. 85).