Cette société, essentiellement républicaine, née des débris de la
Société des Amis du peuple détruite par l’échec de juin 1832, joue un rôle
important dans les insurrections à Lyon et Paris de 1834 et s’efface ensuite au
profit de la Société des Familles, elle-même mise à mal par la répression
consécutive à l’attentat de Fieschi. Barbès la ressuscite en 1848, à côté du
Club de la Révolution. Au 2 décembre, elle ne joue plus guère de rôle qu’en
province par les liens et les solidarités qu’elle avait formés.