L’allusion nous reste impénétrable. Connues, en revanche, sont les
démarches (lettres et audiences) de Sand en janvier 1852 auprès de
Louis-Napoléon Bonaparte, Persigny, Jérôme Napoléon et du comte d’Orsay pour
obtenir la grâce de quelques uns de ses amis républicains et leur succès pour
celle de Barbès, libéré contre son gré en 1854. Hugo enregistre (lettre à sa
femme du 19 mars 1852) qu’elles sont « mal jugées » par les proscrits
de Bruxelles, mais sans se prononcer lui-même : il la savait suspecte au
pouvoir. De fait, après avoir milité aux côtés des républicains radicaux, l’attitude
de George Sand envers le Second Empire fut au moins aussi ambiguë que celle de
son ami Flaubert.