Ce chapitre au bord du fantastique, d’une étonnante beauté d’angoisse, vaut par lui-même mais aussi comme chant funèbre et déploration du massacre, comme image également de la France en ruines et devenant « grand désert d’hommes ». Et son irréalité rejoint celle qui gagne progressivement tout le récit de la troisième journée, avec des aspects grotesques lorsqu’il s’agit des auteurs du crime. Le souvenir de cette errance dut être fort et rester : Hugo le retrouve pour le livre Marius entre dans l’ombre des Misérables (IV, 13).