Hugo n’exagère en rien. Le capitaine Mauduit conclut ainsi le récit de l’attaque des barricades des rues Montorgueil et du Petit-Carreau : « Des fouilles sont aussitôt ordonnées chez les marchands de vin, une centaine de prisonniers y sont faits, ayant la plupart les mains encore noires de poudre, preuve évidente de leur participation au combat ; comment alors ne pas appliquer à bon nombre d’entre eux les terribles prescriptions de l’état de siège ?.... » Le témoignage de Benoît évoque également, outre toutes sortes de cruautés et de longues agonies, les fouilles dans le passage du Saumon.