On s’est efforcé de les faire voir en détail mais force est de reconnaître que la mémoire des dignitaires du coup d’Etat a été mieux gardée que celle des militants qui y résistaient. Maitron est moins laconique que le Dictionnaire des parlementaires, mais plus oublieux. Ni l’un ni l’autre apparemment, et c’est un comble, n’ont consulté cette liste, pourtant publiée également par Ténot : ils ignorent l’exil de plusieurs. Hugo lui-même oublie le représentant du Loiret, Louis-Alexandre Martin, condamné à la déportation à Cayenne, peine commuée en exil.