A l’annonce du coup d’état, les républicains du bourg de Donjon
(Allier), parmi lesquels « le notaire Terrier et son frère, le médecin
Giraud de Nolbac, les frères Prévereaud se montraient parmi les plus
animés », arrêtèrent et mirent en prison le juge de paix, le maire et
plusieurs autres « citoyens du parti de l’ordre » puis, avec leurs
prisonniers, prirent la tête d’une centaine d’hommes pour s’emparer de la
sous-préfecture, La Palisse. Un bref combat fit un mort, dont le notaire
Terrier fut considéré comme l’assassin (voir E. Ténot, La Province en 1851,
étude historique, Paris, 1865). La propagande impériale s’empara de cette
affaire minime. Hugo en est informé par L. Préveraud lui-même dont le
témoignage écrit est classé dans le Cahier complémentaire mais sans qu’y
soit mentionné, du moins dans ce qu’en publie l’IN, ce déguisement et ces
mésaventures.