Le 1er janvier 1852, le général Gémeau, commandant l’armée
d’occupation à Rome, présente au Saint-Père le corps de ses officiers et lui
adresse un discours de vœux sans ambigüité : « […] Si les événements
qui viennent d’éclater pouvaient apporter ici quelque agitation, nous sommes
prêts, et nous attendons avec calme, mais avec résolution, puisque la France
nous a confié à Rome la haute mission d’assurer, même au prix de notre sang [et
de celui des Romains], la conservation du plus grand principe qu’il y ait au
monde. » Le pape avait répondu « dans les termes les plus affectueux
et les plus flatteurs pour l’armée d’occupation ». (Journal de Toulouse,
18 janvier 1852)