On peut s’étonner que, dans le récit qui suit de la défaite de Sedan (31 août-1 septembre 1870), Hugo exonère de leur lourde responsabilité Mac-Mahon et surtout Bazaine plus tard condamné à mort pour trahison. C’est qu’il s’agit ici, pour Sedan comme pour Waterloo dans le récit très comparable des Misérables, de montrer à l’œuvre une justice immanente. On n’annotera donc pas les hommes de paille de l’Histoire emportés dans le tourbillon de noms et de lieux où Hugo les égare –et son lecteur avec eux.