Ténot : « Les membres réunis chez M. Coppens se séparèrent après
s’être donné rendez-vous ailleurs. A deux heures de l’après-midi, un certain
nombre se trouvaient chez Bonvallet, boulevard du Temple. M. Michel (de
Bourges) harangua la foule qui couvrait le boulevard. La police avertie se
précipita vers la maison Bonvallet, mais ne put arrêter aucun des
représentants. » Le témoignage rédigé pour Hugo par Madier de Montjau et
versé au Cahier complémentaire, mentionne aussi cette harangue (déchéance
et mise hors la loi du président, appel au peuple) ; elle est
surprenante : c’est précisément la conduite que proposait Hugo et que
Michel de Bourges avait combattue.