Cette question de la rétribution des soldats du coup d’Etat reste
obscure : plusieurs témoins en font état mais aucun document ne l’atteste.
Il en va de même de leur état d’ébriété, même s’il est certain que vivres et
boisson furent distribués en abondance. Dans son article du Times cité ci-dessus, dont le
récit de cette réunion ne dément aucun des détails fournis par Hugo,
Tocqueville écrit : « Les portes étaient gardées par les chasseurs de
Vincennes, corps de troupe récemment revenu d’Afrique et depuis longtemps
accoutumé aux violences du régime algérien, stimulé d’ailleurs par une
gratification de 5 francs à tout soldat qui était à Paris ce jour-là. »