Une fois résolue la crise ouverte par la demande d’abrogation de la loi du 31 mai et par la « proposition des questeurs » , la détente tourna à l’euphorie. Michel de Bourges en particulier, bien peu clairvoyant, « croyait que la proposition d’abrogation de la loi du 31 mai était une avance faite par le prince-président à la gauche démocratique, et, peu de jours avant le coup d’Etat, il répétait à tout venant en parlant du prince : “C’est mon homme !” Il en voulait aux républicains de leur opposition systématique à l’Elysée. » (Dictionnaire des parlementaires)